Depuis le samedi 27 avril 2024, la ville de Bobo Dioulasso vibre au rythme de la 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC). Ce; jusqu’au 4 mai prochain. Une fête qui célèbre la culture bur kinabè dans toute sa diversité. Par ailleurs, l’organisation de la présente édition est diversement appréciée par des exposants et des habitants de la ville que nous avons rencontrés. Réactions.
La 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture bat son plein. Plusieurs sites abritent les activités de l’événement. Comme l’espace Morène de la cité de Sya. En ce dimanche 28 avril, soit au lendemain de l’ouverture de la SNC, l’ambiance est festive dans cet espace qui fait office de site pour la foire. Nous sommes accueillis par des sonorités musicales du terroir burkinabè.
De part et d’autre de l’aire d’exposition, des stands déjà installés attendent leurs premiers visiteurs. Pendant ce temps, d’autres exposants poursuivent leur installation dans une atmosphère fraternelle et conviviale. Au niveau des stands déjà fonctionnels, des produits d’artisanat et ceux issus de la transformation agroalimentaitre sont mis en évidence.
Ici, l’expression des visages accueillants traduit à elle seule la satisfaction quant à l’organisation de la biennale. Jean Ouédraogo, secrétaire général de l’Union régionale des jeunes professionnels agricoles des Hauts -Bassins (URJPA-HB) et exposant à la foire confirme ce satisfescit en ces termes: « en toute sincérité, nous devons reconnaitre la bonne organisation de cette année, nous avons moins de difficultés et tout se passe bien » se réjoui-t-il.
Djénéba Paré, habitante de Bobo Dioulasso, elle, est venue visiter les stands. Elle estime que cette année, l’organisation est à la heuteur de ses attentes. « Il y a beaucoup de choses à visiter et j’apprécie beaucoup les expositions. Cela montre que nous avons vraiment une richesse culturelle. Il y a assez de monde, la ville est animée et je pense que la fête sera très belle », estime cette dame. Issiaka Compaoré salue également l’organisation de cette édition de la SNC. « Ils ont bien communiqué et bien avant, sur les réseaux sociaux, on sentait l’évènement venir. Je trouve l’organisation des stands aussi bien faite ».
L’avis de monsieur Compaoré avis est partagé par Fatimata Somé qui propose dans son stand, des pagnes traditionnels, ‘’’Faso danfani’’ et ‘’Koko donda’’. Elle dit apprécier « le sérieux avec lequel l’organisation des différentes activités est faite ». Inoussa Sanou est aussi venu visiter les stands. « Je vois que l’ambiance est très agréable et les bobolais que nous sommes en profitons ». Jean Millogo, semble plus impressionné par l’ambiance qui se dégage autour de cette 21e édition de la SNC. Pour avoir l’habitude de participer à la SNC, il juge « meilleure » l’organisation de la présente édition par rapport à celle de 2022.
Quand bien même le sntiment d’une bonne organisation de la SNC semble l’emporter, des festivaliers relèvent par contre quelques difficultés. Pour certains, l’un des flops reste les conditions d’accès aux sites. Moussa Koné tout en reconnaissant la qualité organisationnelle, estime, à ce sujet, que l’accès des sites par badges ne permet pas à tout le monde de participer aux festivités. « A mon avis, ces genres d’évènements doivent réunir tous les citoyens sans distinction » da-t-il expliqué. Arsène Sanon partage, lui aussi, l’avis selon lequel les conditions d’accès aux sites doivent être revues. « Il faut faciliter les choses et motiver les gens à s’intéresser davantage à la culture », a-t-il suggéré.
Jacques Compaoré