Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), réunis en séance plénière ce vendredi 26 avril 2024, ont adopté à l’unanimité, la proposition de loi portant accord de l’ALT pour l’organisation des assises nationales. Ces assises devront définir la suite à donner à la transition qui, selon la Charte adoptée le 14 octobre 2022, devrait prendre fin en juillet 2024.
L’Assemblée législative de transition donne son OK pour l’organisation des assises nationales au Burkina Faso qui devront décider du sort de la Transition qui prend fin théoriquement, dans trois mois, c’est-à-dire en juillet prochain. Réunis en séance plénière, les députés ont en effet adopté à l’unanimité, la proposition de loi demandant leur accord sur cette question.
Cette proposition, faut-il le préciser, ne porte pas sur la révision à proprement dite de la Charte de la Transition ni sur le contenu des assises nationales, mais seulement sur l’accord du parlement pour la convocation desdites assises nationales. En fait, seules ces concertations populaires, dont la convocation relève de la prérogative du chef de l’Etat, pourraient toucher à cette Charte et décider de l’avenir de la Transition.
Le président de l’ALT, Dr Ousmane Bougouma qui a rassuré que c’est avec l’accord du chef de l’Etat que cette loi a été soumise, inscrite et discutée au parlement, a indiqué que son adoption évite au Burkina Faso de «tomber dans un vide juridique qui va l’exposer à des difficultés».
L’accord des députés étant désormais un acquis avec l’adoption de cette proposition de loi, les Assises nationales devront se tenir au moins un mois avant la fin officielle de la Transition.
S.C