La publication d’une récente déclaration conjointe des États-Unis et du Royaume Uni indexant les forces combattantes du Burkina comme étant les auteurs d’un massacre de civils n’est pas du goût de la coordination nationale des associations de veille citoyenne patriotique. Ces derniers ont manifesté leur mécontentement devant l’ambassade des États-Unis au Burkina Faso, ce vendredi 3 mai 2024.
Ce rassemblement devant la représentation diplomatique a été marqué par la lecture d’une lettre à l’attention de l’ambassadeur, quand bien même absent, comme l’ont rapporté nos confrères de Burkina 24. Par cette démarche, les manifestants entendaient exprimer au-delà du mécontentement, « un étonnement » quant à la publication de la déclaration commune qui, pour eux, contient des « accusations mensongère d’un prétendu massacre de civils formulé par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre l’armée burkinabè ».C’est du moins ce qu’à fait savoirporte-parole de la coordination, Soumaïla Nana, dont les propos son rapportés par nos confrères.
Les manifestants ont souhaité que désormais, les autorités américaines « se fient aux rapports du gouvernement et de la transition en qui le peuple a placé toute sa confiance »
Dans le même contexte que celui de cette manifestation, le ministère burkinabè des Affaires étrangères avait convoqué plus tôt le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-unis au Burkina au sujet de cette déclaration qui reprend le contenu du rapport incriminé de l’ONG Human rights watch.
WazNews
Source photo: Burkina24